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historique

La commune des Montcelliens

Lors du recensement de 1936, la commune comptait 26 902 habitants et 26 726 en 1946 dont de nombreux mineurs d'origine polonaise.

En 1939, la ville compte 8 300 mineurs.

La ville fera partie des 17 villes françaises décorées de la médaille de la Résistance.

 

L'occupation de Montceau-les-Mines

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.
Le 17 juin ils sont à Montceau-les-Mines, le 20 à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. 

La ligne de démarcation traverse le département de Saône-et-Loire d'ouest en est. Montceau-les-Mines est situé en zone occupée par les Allemands.La ligne de démarcation passe au Plain-Joly et monte sur Saint-Vallier

1941 demarcation

 

Les Juifs à Montceau-les-Mines

Avant les rafles de 1942, Montceau-les-Mines compte environ une trentaine de familles, soit une centaine de personnes.
Les Juifs de Montceau-les-Mines sont pour certains installées de longue date dans la commune, d'autres sont arrivés dans les années 1920-1930, fuyant l'antisémitisme en Pologne, d'autres encore sont arrivés après la déclaration de guerre fuyant l'Europe occupée par les nazis ou évacues des régions de l'Est.
Ils sont pour la plupart commerçants.

Le 11 juillet 1942, le préfet régional de Bourgogne demande l'arrestation des Juifs étrangers de plus de 16 ans présents sur le territoire afin de les regrouper et de les transférer au camp de Pithiviers.
René-Pierre Cedefy, sous-préfet d'Autun, transmet la liste des personnes à arrêter.
Le commissaire principal de police, Marcel Dives, et le capitaine de gendarmerie Hellio exécutent les ordres les 13 et 14 juillet 1942.
35 juifs seront arrêtés et conduits au camp de Pithiviers le 14 juillet, dont la petite Régine Diller âgée de un mois, tandis que neuf enfants qui n'ont pas été recueillis par des proches sont conduit au siège de l'UGIF à Paris.
La plupart des Juifs arrêtés seront déportés sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 6 du 17 juillet 1942.

On peut lire dans L'Echo de Pithiviers en juillet 1942 : "l'épuration de la pouillerie sémite est sérieusement commencée (et) que les juifs ne sont plus aujourd'hui qu'un misérable gibier de camp de concentration".

Le 9 octobre 1942, une seconde rafle a lieu à Montceau-les-Mines.
17 Juifs sont arrêtés et transférés au Creusot, centre de rassemblement des Juifs raflés en zone occupée.
Ils seront pour la plupart déportés à Auschwitz par le convoi n° 42 du 6 novembre 1942.

La Gestapo constate que les Juifs à Montceau-les-Mines épargnés ont quitté la ville.
Ils poursuivent malgré tout les arrestations.

 

Les camps et les lieux d'internement de la Saône-et-Loire

142e CTE Chalon-sur-Saône 71100 Chalon-sur-Saône 
Camp Le Creusot 71200 Le Creusot 
Caserne de Mâcon 71000 Mâcon 
Centre Montceau-les-Mines 71300 Montceau-les-Mines 
Gymnase de Montceau-les-Mines 71300 Montceau-les-Mines 
Heilag Chalon-sur-Saône 71100 Chalon-sur-Saône 
Pavillon psychiatrique de l’Hôpital d’Autun 71400 Autun 
Prison de Chalon-sur-Saône 71100 Chalon-sur-Saône 
Refuge Salengro 71300 Montceau-les-Mines 
Sanatorium de La Guiche 71220 La Guiche 

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