cité des Jacquinots
commune de Sanvignes
Description historique
Les Houillères du Bassin de Blanzy entreprirent la construction en 1918 de quatre bâtiments de trois logements, puis en 1920 de deux bâtiments de quatre logements (pour les mineurs réfugiés du Nord Pas-de-Calais et les travailleurs étrangers). Hormis deux nouveaux bâtiments édifiés en 1941 (détruits, non documentés) , il faut attendre 1948 pour voir se développer cette cité lors de la construction par les Houillères de onze bâtiments (soit vingt-deux logements) et de douze " baraquements " en bois (de trois logements) fournis au titre de dommages de guerre (détruits). Actuellement les Houillères sont propriétaires de près de 50 % des logements.(1998)
Commentaires
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- 1. Anne Marie Le 27/10/2025
Merci beaucoup pour ce merveilleux contenu, ces photos et ces plans. Mes frères et sœurs et moi vivions avec mes parents dans une caserne de la rue Garibaldi. Je me souviens encore de l'ambiance. Nous sommes partis en Allemagne en 1964. Mon père était allemand et, comme beaucoup d'autres jeunes pauvres, il a été mobilisé dans les dernières semaines de la guerre. Heureusement, il a rapidement été fait prisonnier et, heureusement, il a fini en France. Pendant cette période, il a également travaillé dans une ferme. Le week-end, ils avaient le droit de sortir et d'aller aux bals. C'est là qu'il a rencontré ma mère. Elle venait des Essart, rue Victor Hugo. Ils étaient tous les deux très jeunes. Ensuite, il a travaillé sous terre dans les mines de charbon. Il y a vécu 18 ans au total. Il voulait retourner en Allemagne car il avait toujours peur de descendre. Mon père et d'autres ont également travaillé sur le toit de l'église. Nous y avons tous les trois été scolarisés. Je suis né en 1959 à l'hôpital de Saint-Vallier. Mes grands-parents venaient de Pologne. Ma mère avait cinq frères et sœurs, tous nés en France. Mes oncles travaillaient tous dans les mines. Il y avait une messe polonaise et française. Le prêtre venait dîner tous les dimanches avec mes grands-parents et la famille de ma tante Janine, rue Victor Hugo. Je garde de précieux souvenirs des Essart, où mes grands-parents, ma tante, mes cousins et mes oncles vivaient avec leurs familles. Pendant des décennies, nous y allions toujours en vacances. Nous assistions à de nombreuses communions et mariages. Après les vacances, je voulais rester chez mes parents, avec mes grands-parents et ma tante Janine, qui, étant fille, y a vécu avec sa famille jusqu'à la fin. C'était le centre de notre famille. J'adorais ça ! J'aime toujours retourner dans la maison de mon enfance. Malheureusement, je n'en ai que deux, quelques photos des Baudras – l'une des baraques avec le châtaignier planté par mon père – avant la démolition des dernières maisons. C'est fou, je me souviens encore où était la maison du docteur, où était le boucher, où était le petit casino. Je me souviens aussi d'être allée au cinéma et d'avoir récupéré grand-père, papa et les oncles pour le dîner. Je suis tellement contente de toutes ces photos et de ces messages. Merci infiniment pour eux ! Anne Marie
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