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atelier de tissage

Fondée le 29/10/1881 par un ensemble d'actionnaires employés à la Compagnie des Mines de Blanzy (sous l'appelation " S. A. Des Tissages Chavent ", du nom du directeur) , cette première usine textile de Montceau-les-Mines fut construite en 1882 (daté par travaux historiques). La création de ces ateliers devait assurer un emploi à la main d'oeuvre féminine jusqu'alors employée au tri manuel du charbon, désormais mécanisé. Ces ateliers tissaient la soie naturelle ou mélangée ainsi que le coton (cotonnade " genre de Roanne "). En 1887, face aux difficultés économiques Chavent démissionne, l'entreprise devenant alors la Société des Tissages Mécaniques de Montceau-les-Mines, dissoute dès juillet 1888. L'usine était dotée alors de cent cinquante-quatre métiers à tisser la soie, soixante-quinze à coton (cent en 1891). Les ateliers sont alors pris en location par la Compagnie des Mines de Blanzy, jusqu'en 1907, date d'acquisition par la société " Gonthier Dechelette et Compagnie ". Les ateliers ferment définitivement le 30/09/1932. Rachetés par la commune en 1937, les ateliers furent rasés, laissant place en 1952 au lycée Henri Parriat. Seuls subsistent les logements du directeur (?) construit vers 1882 et de contremaître (?) construit durant les années 1890, propriétés communales abritant un logement de fonction de l'établissement scolaire et un centre de formation (Greta).
La vapeur était employée comme énergie motrice, laissant place en 1896-97 à l'électricité.
Lors de leur création, les ateliers employaient deux cent cinquante personnes. Le nombre d'employés passe à trois cent cinquante en 1889 (dont trois cent vingt-cinq femmes) , quatre cent quarante en 1893, six cent soixante en 1899, cinq cents en 1905, cinquante lors de la fermeture.

Dans le début des années 1900, les ateliers de tissage fonctionnaient vitesse grand V, dans les batiments qui étaient situés sur les terrains où, par la suite, a été construit le lycée Henri-Parriat, dans lequel les élèves bénéficient de nombreuses salles pour leurs études. Les ouvrières et ouvriers ont autrefois été remplacés sur le site par une jeunesse promise à un autre venir.